Module d’appartenance

INFORMATIQUE GENERALE

Thème ou sujet du prosit

/

Nom (titre) du prosit

Principes de bases, représentation de l’information 

Nature du prosit

/

Codification du prosit

Info gene 1

Acces rapide :

Architecture | Codage | Composant

Architecture

L'architecture CISC:

L'architecture CISC (Complex Instruction Set Computer, soit « ordinateur à jeu d'instruction complexe ») consiste à câbler dans le processeur des instructions complexes, difficiles à créer à partir des instructions de base.

L'architecture CISC est utilisée en particulier par les processeurs de type 80x86. Ce type d'architecture possède un coût élevé dû aux fonctions évoluées imprimées sur le silicium.

D'autre part, les instructions sont de longueurs variables et peuvent parfois nécessiter plus d'un cycle d'horloge. Or, un processeur basé sur l'architecture CISC ne peut traîter qu'une instruction à la fois, d'où un temps d'exécution conséquent.

L'architecture RISC:

Un processeur utilisant la technologie RISC (Reduced Instruction Set Computer, soit « ordinateur à jeu d'instructions réduit ») n'a pas de fonctions évoluées câblées.

Les programmes doivent ainsi être traduits en instructions simples, ce qui entraîne un développement plus difficile et/ou un compilateur plus puissant. Une telle architecture possède un coût de fabrication réduit par rapport aux processeurs CISC. De plus, les instructions, simples par nature, sont exécutées en un seul cycle d'horloge, ce qui rend l'exécution des programmes plus rapide qu'avec des processeurs basés sur une architecture CISC. Enfin, de tels processeurs sont capables de traîter plusieurs instructions simultanément en les traitant en parallèle.

L'architecture RISC est donc surement meilleur car elle et plus rapide à trancrire et transmettre l'information (du fait qu'il peut traiter plusieurs informations en meme temps contrairement au CISC qui ne traite qu'une opération a la fois). De plus son cout est reduit ce qui lui fait un avantage en plus.

 

Codage

Logique binaire :


     Les systèmes informatiques sont construits à l’aide de circuits intégrés ne pouvant fonctionner que selon une logique à deux états: le courant passe ou ne passe pas dans le transistor (composant électronique semi-conducteur, utilisé à la fois comme amplificateur et comme interrupteur situé sur les circuits intégrés). Pour que l’information soit comprise par la machine, il faut donc que l’information donnée par l’homme soit codée en langage binaire. Le langage binaire est composé uniquement de 1 (le courant passe : 5V)  et de 0 (le courant ne passe pas : 0V).
   
   

L'hexadécimal :

         Le langage binaire est compréhensible par la machine, cependant lorsque celui-ci est compliqué il devient difficilement compréhensible par l’homme. On utilise donc un autre système de notation : le système hexadécimal (de base 16).

Hexadécimal

Décimal

0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
A
B
C
D
E
F

0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15

 

Ex : (2AF)16 =  2´16²  +  10´161  + 15´160
= 2 ´ 256 + 10 ´ 16 + 15 ´ 1 = (687)10

Cette méthode simplifie donc énormément les nombres importants.

Le codage ASCII :


Les informations que doivent traiter les ordinateurs sont composées, en plus de lettres, de chiffres ou de symboles particuliers. La mémoire de l’ordinateur conserve les informations uniquement sous la forme numérique. Pour retranscrire les caractères en code numérique il utilise le codage ASCII (American Standard Code for Information Interchange, soit « Code Americain Standard pour l’Echange d’Information). Il représente les caractères sur 7 bits.

Table des caractères ASCII

caractère

code ASCII

code hexadécimal

NUL (Null)

0

00

SOH (Start of heading)

1

01

STX (Start of text)

2

02

ETX (End of text)

3

03

EOT (End of transmission)

4

04

ENQ (Enquiry)

5

05

ACK (Acknowledge)

6

06

BEL (Bell)

7

07

BS (Backspace)

8

08

TAB (Tabulation horizontale)

9

09

LF (Line Feed, saut de ligne)

10

0A

VT (Vertical tabulation, tabulation verticale)

11

0B

FF (Form feed)

12

0C

CR (Carriage return, retour à la ligne)

13

0D

SO (Shift out)

14

0E

SI (Shift in)

15

0F

DLE (Data link escape)

16

10

DC1 (Device control 1)

17

11

DC2 (Device control 2)

18

12

DC3 (Device control 3)

19

13

DC4 (Device control 4)

20

14

NAK (Negative acknowledgement)

21

15

SYN (Synchronous idle)

22

16

ETB (End of transmission block, fin de bloc de transmission)

23

17

CAN (Cancel, annulation)

24

18

EM (End of medium, fin du médium)

25

19

SUB (Substitute, substitut)

26

1A

ESC (Escape, caractère d'échappement)

27

1B

FS (File separator, séparateur de fichier)

28

1C

GS (Group separator, séparateur de groupe)

29

1D

RS (Record separator, séparateur d'enregistrement)

30

1E

US (Unit separator, séparateur d'enregistrement)

31

1F

SP (Space, espace)

32

20

!

33

21

"

34

22

#

35

23

$

36

24

%

37

25

&

38

26

'

39

27

(

40

28

)

41

29

*

42

2A

+

43

2B

,

44

2C

-

45

2D

.

46

2E

/

47

2F

0

48

30

1

49

31

2

50

32

3

51

33

4

52

34

5

53

35

6

54

36

7

55

37

8

56

38

9

57

39

:

58

3A

;

59

3B

60

3C

=

61

3D

62

3E

?

63

3F

@

64

40

A

65

41

B

66

42

C

67

43

D

68

44

E

69

45

F

70

46

G

71

47

H

72

48

I

73

49

J

74

4A

K

75

4B

L

76

4C

M

77

4D

N

78

4E

O

79

4F

P

80

50

Q

81

51

R

82

52

S

83

53

T

84

54

U

85

55

V

86

56

W

87

57

X

88

58

Y

89

59

Z

90

5A

[

91

5B

\

92

5C

]

93

5D

^

94

5E

_

95

5F

`

96

60

a

97

61

b

98

62

c

99

63

d

100

64

e

101

65

f

102

66

g

103

67

h

104

68

i

105

69

j

106

6A

k

107

6B

l

108

6C

m

109

6D

n

110

6E

o

111

6F

p

112

70

q

113

71

r

114

72

s

115

73

t

116

74

u

117

75

v

118

76

w

119

77

x

120

78

y

121

79

z

122

7A

{

123

7B

|

124

7C

}

125

7D

~

126

7E

Touche de suppression

127

7F

Cependant le code ASCII ne contient pas de caractères accentués ni de caractères propre à une langue. On l’a donc étendue on lui rajoutant 1 bit (donc pour un total de 8 bits soit un octet).

Les deux jeux de caractères ASCII les plus couramment utilisés sont :
            - L’OEM, qui équipait les premières machines IBM PC
coadage

     - L’ANSI qui est utilisé par les systèmes d’exploitation récents
codages

 

Le code EBCDIC :


Le code EBCDIC (Extended Binary-Coded Decimal Interchange Code), d’IBM n’est réellement répandu que sur les machines de cette entreprise. Il n’a pas rencontré le même succès que l’ASCII. Il permet lui aussi de coder les caractères sur 8 bits.

L’Unicode :


Il permet de coder la totalité des caractères sur 16 bits sans passer par un système d’exploitation ou par un langage de programmation. Il regroupe la quasi-totalité des alphabets existants et est compatible avec le code ASCII.

Le codage Quoted-Printable :


Ce codage rend l’US-ASCII (donc accentué) capable de coder un texte comprenant des caractères accentués, en 7 bits. Pour cela on place le signe « = » devant le code hexadécimal pour les caractères spéciaux ou accentués :

 

Caractère

Codage QP

Espace

_

 

 

#

=23

%

=25

&

=26

(

=28

)

=29

,

=2C

.

=2E

/

/

:

=3A

;

=3B

=3C

=

=3D

=3E

?

=3F

@

=40

[

=5B

\

=5C

]

=5D

^

=5E

'

=27

{

=7B

|

=7C

}

=7D

~

=7E

 

Le codage Base 64 :


Il a été créé car les courriers électroniques à la base étaient prévus pour ne comporter uniquement que des messages sous forme de texte. Le format Base 64 permet de transmettre n’importe quel document binaire (application, vidéo, fichier audio,…) a travers un courrier électronique en les codant à l’aide de caractères classiques. Il est aussi utilisé sur les forums. Cependant, le codage base 64 entraîne une augmentation de 33% du volume des données à encoder. Ce codage comprend 64 caractères et fonctionne sur 24 bits. Il existe un 65 ème caractère : « = ». Ce caractère est utilisé afin que les données forment un multiple de 24. Les données Base 64 sont compatibles avec l’ensemble des messageries.

Le codage Uuencode :


Le codage Uuencode (contraction de Unix-to-Unix encode) permet de convertir des données binaires codées sur 8 bits en un format de codage sur 7 bits. Il permet de convertir les fichiers binaires en fichiers textes compatibles avec la messagerie et ne comprenant pas de caractères risquant d’être convertis, ce qui rendrait illisible la pièce jointe.    

Composants

1 - Le boîtier.

carte mèreIl renferme la carte mère. C'est un circuit imprimé (voir photo ci-contre). Celle-ci, comme son nom l'indique, constitue le cœur de l'ordinateur. Sur elle viennent se greffer les composants suivants :

2 - L'écran.

C'est l'interface entre l'utilisateur et l'ordinateur. Il se caractérise par les paramètres suivants :

3 - Le disque dur.

C'est le lieu de stockage des données. Celles-ci sont stockées sur des disques magnétiques. On peut enregistrer et lire des données (programmes, fichiers texte, ......). La taille d'un disque dur se compte en mégaoctets (Mo) ou en gigaoctets (Go). La capacité de ces supports augmente très rapidement. Actuellement la taille la plus fréquente est de 2Go. Le disque dur trouve sa place dans le boîtier.

4 - Le lecteur de disquette.

La disquette est un support de données magnétiques. Il existe plusieurs types de disquette, mais de nos jours elles ont le format 31/2 pouces. Leur contenance peut être de 720 Ko (disquette basse densité) ou 1,44 Mo (disquette haute densité). Le lecteur de disquette permet de lire et d'enregistrer des informations sur la disquette. Il est placé dans le boîtier, de manière à pouvoir insérer des disquettes.

5 - Le lecteur CD-ROM.

Le CD-ROM est un support de données informatiques permettant de stocker 650 Mo ou 74 minutes d'information, soit quelques 250 000 pages dactylographiées. Le lecteur CD-ROM permet de lire les informations se trouvant sur les disques CD-ROM. La vitesse de transmission de données d'un lecteur d'un CD-ROM est lente par rapport à celle d'un disque, 150 Ko par seconde. Pour pallier à cela, les constructeurs ont la vitesse de transmission de données multiplié (aujourd'hui jusqu'à 24 fois la vitesse des premiers lecteurs). Le lecteur CD-ROM est placé dans le boîtier, mais de manière à pouvoir insérer des CD-ROM.

souris

6 - La souris.

La souris (voir photo ci-contre) permet de sélectionner et activer les entités affichées à l'écran. Les souris optomécaniques sont les plus répandues.

Schema de principe

Fonctionnement d'une souris optomécanique

Lorsqu'on déplace ce type de souris sur une surface plane, on fait rouler une bille contenue à l'intérieur de la souris. Le roulement de cette bille entraîne la rotation de deux disques munis de fentes. Entre chaque disque sont placés des diodes DEL et des phototransistors. Lorsque les disques tournent, la lumière des diodes passe par les fentes et atteint les capteurs. Ces derniers peuvent alors transmettre à l'ordinateur la direction du mouvement de la souris.

Remarque : l'action d'appuyer sur les boutons de la souris se dit cliquer.

7 - Le clavier.

C'est l'instrument qui permet de communiquer des caractères ou des fonctions, relatives à l'utilisation de l'ordinateur, au programme ou au microprocesseur. C'est donc une des interfaces entre l'utilisateur est sa machine.